Les gênes vaginales et urinaires de la petite fille
Les petites filles, souvent, se plaignent, de picotements, de brûlures, d’une gêne vaginale confuse qui peut s’accompagner de troubles urinaires, comme des difficultés à se retenir et de petites fuites.
La petite fille, ses gênes vaginales et urinaires :
Chez la petite fille :
Brûlures, démangeaisons, irritations, pertes sont du ressort du pédiatre.
Elles sont la plupart du temps la conséquence de trop ou pas assez d’hygiène ! Trop de lavages avec trop de produits sont préjudiciables à la bonne santé de la flore vaginale, chargée de défendre les tissus. La fillette, par ailleurs, n’aime pas trop passer de temps aux toilettes. Chez les garçons, la fierté passe par le zizi, le jet urinaire puissant, la position debout qui rend son sexe visible …Chez les filles, non ! Son vagin est bien caché, elle peut voir son jet urinaire, mais pas d’où il vient.
Même si on ne devance pas forcément les explications, aussitôt que la fillette se pose des questions et qu’elle les verbalise, il faut se préparer à y répondre.
Gênes vaginales et urinaires de la fillette : comment les éviter ?
L’apprentissage de l’hygiène commence dans l’enfance :
Charger la petite fille de son hygiène, dès l’acquisition de la propreté, c’est l’aider à grandir. Avec pudeur, mais sans gêne, dans un respect sans pincettes, franchement, avec des mots simples…
- l’enfant doit apprendre à se laver simplement avec de l’eau
- aux toilettes, elle doit s’essuyer toujours de l’avant vers l’arrière. Des germes provenant des matières fécales ne doivent pas arriver jusqu’au vagin, qu’ils infectent. Des savons doux ou très dilués doivent être utilisés pour l’anus, et toujours à l’extérieur.
- elle doit :
- s’assoir sur la cuvette, genoux écartés, culotte et pantalon baissés jusqu’aux chevilles. Il existe aujourd’hui de petites protections des cuvettes et des minis rouleaux de papier toilette à mettre dans les poches, à jeter dans les cuvettes, ils sont biodégradables.
- prendre son temps et de s’essuyer correctement
Malheureusement, très souvent ces conseils de base ne sont pas toujours en accord avec les conditions de tranquillité et d’hygiène scolaire. De plus, l’organisation scolaire fait que les enfants ne peuvent pas aller aux toilettes quand ils en ont envie, mais quand on le leur permet … Donc ils se retiennent et parfois cela explique qu’ils n’arrivent plus à vider leur vessie complètement. On ne militera jamais assez pour améliorer ces conditions dans les toilettes scolaires…
Les maladies du système urinaire médicalisent parfois lourdement
Elle nécessitent parfois des soins douloureux et pas toujours bien expliqués aux enfants, comme des sondages urinaires, qui peuvent laisser des traces mémorielles. Aujourd’hui, heureusement, les soignants en service de pédiatrie sont plus attentifs à la souffrance physique et psychique de l’enfant dans son intimité.
Les abus sexuels
C’est le plus délicat et les dégâts peuvent être très graves. Là encore on ne dira jamais assez que la parole est essentielle, et le plus tôt possible. La petite fille doit savoir que son intimité et son sexe lui appartiennent, et à elle seule. Elle doit être assez en confiance pour en parler.
La survenue de comportements inhabituels, doit attirer l’attention. Tristesse, pipi au lit, colères, enfermement dans la salle de bains ou les toilettes …. peuvent être des pistes, mais attention à des interprétations hasardeuses. Les abus ne sont pas la seule cause de comportements inhabituels. L’aide du pédiatre ou d’un (e) psychologue pour enfants est souvent précieuse.
Conseil en Pelvipérinéologie et douleurs pelviennes, Sexothérapie fonctionnelle.
– Kinésithérapeute, Cadre Enseignante
– Urodynamicienne
– Sophrologue
– Hypnothérapeute
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