Une science
On devait trouver un nom… L’un était trop médical, l’autre trop gynécologique, le troisième trop réducteur … On s’est donc créé une enveloppe, moins réductrice, avec de la place pour d’autres révélations, la pelvipérinéologie.
Un contenu
On s’intéresse peu à peu à sa richesse, à son fonctionnement, à ses pathologies, à ses secrets. On s’émerveille de sa découverte, de sa « polysexualité », de ses perceptions, de l’étendue de son royaume, de sa présence dans bien des sphères. On s’étonne qu’il soit impliqué dans bien des pathologies de la relation, du bien-être, de l’estime de soi, du couple, de la sexualité, qu’il soit victime de bien des comportements qu’on a crus anodins, on s’étonne aussi qu’il puisse être soigné, écouté et guéri de bien des blessures que les humains s’infligent…
Il a pris la parole, il a désigné sa place au cœur de nos êtres, apprenons ce qu’il veut nous dire, voyons ses facettes et ouvrons nous aux directions qu’il nous indique.
Une expérience
30 ans d’observations, de remarques, d’écoute et d’expérience ne sont pas trop pour essayer d’esquisser des réponses aux interrogations, aux inquiétudes que vous pouvez avoir… et d’en faire un bilan non exhaustif.
Riche de son contenu
Lieu d’une juxtaposition intime de tant d’organes, de tant de fonctions, qu’on aille de la terre au cerveau, à l’âme, en s’élevant, ou du cerveau à la terre, en se « vidant », le passage obligé est le carrefour pelvien. Fermé en bas par le « périnée » signifiant en grec ancien « autour du temple » (peri naeos), il peut aussi signifier « lieu où j’habite », et également « voie vers l’extérieur ». Dans l’architecture du temple égyptien, le « naos » en était la partie essentielle, le sanctuaire, destiné à recevoir la statue de la divinité.
Comment est-il devenu, au fil des siècles, cette région obscure, sombre et innommable, dans un silence de cloaque ?